Tu penses vraiment me garder prés de toi ?![PV Rags]

[center][b]Il faisait beau, le temps était doux et pas froid. Bref conditions idéal du point de vue de Marine, pour sortir Come On.
C'est donc vers 2 heures de l'aprém que le pur sang et sa lad sortirent en foret. Au bout de la longe en cuir, Come On semblait calme. La tête basse il suivait Marine sans rechigner. La lad heureuse qu'il ne soit pas chaud et fin excité, le tenait plus long qu'a l'habitude. Les oiseaux chantaient en parfaite harmonie avec le rythme de pas des deux compagnons qui foulait le sol de feuilles mortes. Le cheval bai, marchait lentement, ne montrant aucun intérêt pour cette ballade improvisé.[center]

Je marchais tranquillement derrière Joe, mon lad. Mes jambes étaient couvertes de protections et j'avais assez difficile à marcher avec tout ça! Les éfluves de la forêt me firent relever la tête. Je ne m'étais jamais baladée dans la forêt, et j'étais sur mes gardes, les oreilles couchée sur l'encolure. Joe essayait de me faire avancern mais je restais là. Je n'avançerais pas tant que je n'avais pas la certitude que le terrain ne présentait aucun risque. Je perçus une odeur rassurante, celle d'un étalon, il était probablement très proche, mais je n'avançais toujours pas.

La voix d'un humain sortis Come On de sa somnolence ambullante. L'étalon releva la tête et dressa ses petites oreilles vers la direction du son. Marine s'arrêta en voyant son cheval se comporter de la tel.
Un moment elle se demanda ce qu'il avait et espéra qu'il soit pris d'une soudaine folie. Mais le bai n'en fit rien, toujours attentif il hennit puissamment.

Je fut assez surprise d'entendre un hénnisement, et je pris peur. Je me cabra, fouettant l'air de mes antérieurs et je partis au galop. Joe lâcha la longe. Il savait que ça na servirait à rien d'essayer de me retenir, au contraire, cela pourrait me blesser. D'un geste rapide, il sortit son portable de sa poche et appella mon propriétaire pour lui informer de ma fugue. Je continua à galoper n'importe où, slalomant entre les arbres. Je m'arrêta net quand je sentit l'odeur d'un humain. D'instinct, je me tapis dans les fourrés. Je vit l'humain et l'étalon. J'espérais ne pas être vue et j'observais curieusement la scène, en toute discrètion

Come On, nerveux commençait a s'agiter vraiment au bout de la longe, plusieurs fois il tenta de se cabrer en entendant les bruits de galop qui se dirigeait vers eux. Marine, inquiète essayait de lui faire faire demi-tour avant qu'une fois de plus il lui échappe. Mais l'étalon ne bougea pas, ses oreilles dressé toujours vers le même point, il semblait ne pas sentir la pression de la longe sur son chanfrein.
La lad continuait a le pousser l'encourageant de sa voix douce et réconfortante mais Come On ne l'écoutait pas... Il se mit alors a ses cabrer, secouant la tête et battant l'air de ses antérieurs. Marine lâcha la longe et Come On partit au galop en direction des proches fourrées.

Quand l'étalon s'approcha des fourrés, ma première réaction fût de me cacher. Je recula de trois pas, ne le quittant pas des yeux. Quand il fut entré dans les fourrés, je ronfla des naseaux pour le prévenir de ma présence, même s'il savait déjà que j'étais là. Je coucha les oreilles sur l'encolure, indiquant ma méfiance envers lui. Je ne le quitta pas des yeux et j'essayais de trouver un signe d'agressivité dans son attitude, ainsi que dans son regard. L'adrénaline envahi mon corps, et j'étais prête à me battre si l'étalon m'attaquais, mais je restais calme, il ne fallait pas agir avant lui, au risque de la provoquer. Je me contenta d'incliner légerement la tête.

Come On regarda le cheval alezan qui se tenait devant lui. Immobile ses yeux posé sur lui, ses oreilles mi droite il attendait. Quoi ?! Seulement un signe de la part de l'inconnu quelques chose qui lui permettrait d'engager la conversation peut-être de lier une amitiés qui sait ?! le bai restait impassible, ne réagissant même pas lorsque Marine l'appela. Le vent frais souleva ses crins noirs qui retombèrent sur sa puissante encolure. Autour d'eux les oiseaux s'étaient remit a chanter et le bruissement des feuilles accompagnait joliment cette mélodie.

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