Après l'entraînement...

Lorsqu'il vit ces étendues vertes vers lesquelles l'emmenait le lad, Mephistos pressa le pas, passant même devant la personne qui était censée le tenir, mais qui à cet instant était totalement insignifiante aux yeux de l'étalon.
Cependant, le lad tint fermement la longe, et l'étalon dut revenir au près de l'homme. Ce dernier ouvrit la porte, avança, la longe toujours en main, dans le pré, fit demi-tour puis entreprit de détacher la longe, laissant le licol "au cas où".
Tout heureux d'être enfin libre, Mephistos lança une joyeuse ruade et prit le petit galop, queue en panache et oreilles en avant, faisant plusieurs tours du pré dans lequel il se trouvait. Il poussa ensuite plusieurs hennissement frénétiques, sans se soucier de qui pourrait le rejoindre.
Une fois ses jeux solitaires terminés, il baissa la tête et fourra son nez dans l'herbe grasse de laquelle il se nourrit avec appétit.

Mephistos releva la tête, intrigué par ces odeurs nouvelles. Il suivit la lad et le cheval des yeux, couchant légèrement les oreilles en voyant ces deux intrus.
L'odeur forte du cheval lui permit de savoir qu'il s'agissait d'un mâle. Aussi Mephistos choisit-il d'attendre : ce nouveau venu était-il hostile ? Ou bien serait-il plutôt amical ?
Il le suivit quelques temps des yeux, regardant son manège, le même que celui qu'il venait d'exécuter. Il posa ensuite son regard, qui pouvait sembler très doux les rares fois où le cheval avait les oreilles en avant, sur la jeune femme restée devant le pré. Il la regarda fixement, s'interrogeant. Pourquoi restait-elle là ? Celà le contrariait d'être épié pendant ce genre d'instants de liberté. Il renâcla bruyamment puis replongea la tête dans l'herbe, regardant toujours en coin son nouveau compagnon de pré.

De nouveau, Mephistos redressa la tête à cet appel, qui ne lui avait pas semblé agressif. Il regarda un instant l'étalon, une oreille en avant, l'autre en arrière, sa queue battant l'air, plus par habitude qu'autre chose.
Doucement, il s'approcha, quittant à regret l'herbe grasse qu'il avait goûtée, de l'étalon inconnu. De nouveau, il l'observa, les oreilles dans la même position que précédemment. Il regarda de nouveau la lad, décidément gêné par sa présence, reposa un instant son regard sur l'intru, puis replongea son nez dans l'herbe.
Il ne parlerait pas le premier, ce n'était pas dans ses habitudes. Mais il lui semblait qu'il était suffisamment en sécurité pour pouvoir brouter tranquillement. Il s'était arrêté à une distance respectable de l'inconnu, environ deux mètres, et continuait de le fixer derrière les brins d'herbes, qui constituaient une très mauvaise cachette.

Mephistos avait relevé la tête une fois de plus et suivit la lad des yeux, heureux qu'elle parte enfin. Une fois qu'elle eut totalement disparu de son champ de vision, il se replongea dans sa principale activité : brouter.
Le silence perdura, et les seuls sons qui venaient le troubler était le rythme soutenu que créaient les mâchoires des chevaux en se refermant sur l'herbe du pré.
Au bout d'un moment, agacé par la proximité d'un cheval qui ne parlait pas, Mephistos fit quelques pas pour s'éloigner encore. Une fois qu'il jugea la distance qui le séparait de l'inconnu suffisante, il s'ébroua, et le fixa avec insistance. Il renâcla avec un agacement non dissimulé. Ce silence l'énervait au plus haut point, il n'aimait pas qu'on l'ignore... Les oreilles à la verticale, l'encolure droite, le regard toujours posé sur l'étalon, Mephistos prit la parole :
"Bon, ça va durer longtemps ?"
Il avait parlé d'un ton presque agressif, très froid. Mais quiconque connaissait Mephistos savait qu'il était en permanence froid, et que nul ne l'avait jamais vu changer...

Heuresement Alexis m'amena dans le prè, espérant détendre l'atmosphère, était il malade ? Me laisser entre deux étalons qui ne s'appréciaent qu'a moitié. Ca y'est il était devenus maboul ! Je rentra tout de même et hennis puissament pour saluer les deux stall's. Pour détendre l'ambiance je lanca d'un ton détaché

" salut Come ! bonjour moi c'est Simple reflexion II tout le monde m'appelle simple "

Puis je partis pour prendre la carotte qu'Alexis me tendais depuis la barrière

D'abord intrigué, l'étalon observa le passage éclair de la nouvelle venue, sans comprendre. Lorsqu'elle parla, Mephistos laissa à peine échapper un "euh ?" inaudible, puis il la suivit des yeux, enviant secrètement la carotte que son lad lui offrait.
Il se tourna ensuite de nouveau vers l'inconnu, qui se taisait toujours. Lassé par tant d'inactivité, le cheval reposa son regard sur la dénommée Simple Reflexion II, toujours étonné par l'intervention rapide et inattendue de la jument. Il dressa une oreille, gardant l'autre à la quasi-verticale.
Décidément, cette nouvelle demeure était très différente de la précédente... Et l'étalon se demandait s'il apprécierait vraiment cette différence.

[Oups XD J'ai corrigé mon message]
Mephistos se tourna de façon à faire face à l'étalon, ronfla bruyamment des naseaux, coucha les oreilles. Il se sentait en position de faiblesse et, bien que ce fut la première fois, il n'eut aucune envie d'en savoir plus sur ce sentiment.
Ce ton arrogant employé par l'étalon, il ne l'avait pas supporté, et s'il s'était écouté, il se serait volontiers jeté dessus pour engager un combat. Mais il se souvint à temps qu'il n'était pas fait pour se battre, qu'il n'avait rien d'imposant, et en plus, le lad de la nouvelle venue était toujours à la barrière. Prenant son mal en patience, il rétorqua simplement : "Fais attention au ton que tu emploies..." d'un ton plus froid que jamais.
Il se détourna ensuite de son interlocuteur, lui tournant presque totalement le dos mais faisant en sorte de ne pas le faire sortir de son champ de vision.

Hum vive l'ambiance, enfin bref je me coucha dans l'herbe et commenca a brouter paisiblement. Ne pretant plus attention aux deux étalons, Alexis partit mais me jeta tout de même un regard. Je me roula tranquillou billou et soupira les yeux momentanément fermés. Je finis par réouvrir les yeux et me relever.

désow vraiment pas d'inspi

Mephistos releva la tête pour écouter celui qu'il considérait comme un potentiel adversaire, mais ne daigna pas le regarder. Il laissa d'abord un silence de glace pour toute réponse à l'étalon, la tête levée, les oreilles penchant vers sa nuque, les naseaux dilatés.
Toujours sans accepter de regarder le cheval, Mephistos redressa un peu les oreilles vers la verticale et montra quelques signes du calme interne revenu. Il renâcla de nouveau, tourna légèrement la tête, juste de façon à voir plus nettement celui à qui il parlait.
"Tu as peut-être raison." admit-il d'un ton froid et hautain, celui qu'il n'abandonnait jamais. Sans ajouter un mot, il se replongea dans sa principale activité, se délecter de l'herbe du pré.

Je me releva et m'ébroua me débarassant de l'herbe que j'avais sur le dos. Come était décidément bien plus sociable que l'autre ... Bien que supra sociable j'avais mon caractère et je détestais ce qui se prennaient pour bien mieux qu'il n'étaient. Je décida de le faire tomber de son petit nuage et de le faire revenir a la réalité. D'un pas lent je me dirigea vers la barrière ou se trouvait a quelques mètres Come on et lanca d'une voix cassante et un poil arrogante si on écoutait bien.

" laisse le y'a que les imbéciles qui ne change pas d'avis et en l'occurence il ne change pas d'avis ... "

Je regarda au loin, les deux ans courir dire qu'une demi heure avant c'était moi sur la piste, je soupira

Mephistos prit un air faussement amusé et teinté de mépris pour regarder la jument. "Je viens de dire qu'il avait raison..." souffla-t-il à mi-voix, toujours très froid. Son attitude envers les étalons n'avait jamais différé devant une jument, et ce ne serait pas devant elle, qui le jugeait en lui ayant à peine adressé la parole, que l'exception se créerait.
Le regard de l'étalon tourna à son tour vers la piste, puis vers l'entrée du pré. Avec deux compagnons comme ça, il aurait presque aimé repartir à l'entraînement.
Finalement, ces deux énergumènes le lassèrent et il s'éloigna pour se rapprocher de la piste, observant les coureurs défiler.

Le regard toujours rivé sur la piste, l'étalon soupira. Il était seul et l'avait toujours été, mais celà ne le dérangeait pas le moins du monde. Ce qui le dérangeait, c'était d'être entouré de chevaux désagréables qui le pensaient plus noir qu'il n'était déjà.
Un sifflement se fit entendre, celui du tout premier homme qu'il avait rencontré ici : son lad. Indifférent à ce sifflement, ainsi qu'au deuxième que le lad lança, il ne daigna pas bouger la tête et garda les yeux fixés sur les coureurs qui s'entrainaient avec ardeur.
Des pas humains se firent entendre derrière lui, et il tourna la tête, un regard mauvais sur le visage. Le lad passa la longe autour de son encolure en soufflant au cheval des paroles qu'il voulait rassurantes, puis lui passa le licol. Prévoyant, il savait que le cheval voudrait mordre la longe, comme celà faisait partie de ses mauvaises habitudes. Il la tint donc fermement hors de portée des dents du cheval et commença à marcher, suivi par Mephistos qui ne cessait de s'agiter. En passant, il jeta un regard à la jument, toujours méprisant.